Votre préférence a été mise à jour pour cette session. Pour modifier définitivement les paramètres de votre compte, allez à
À titre de rappel, vous pouvez mettre à jour votre pays ou votre langue de préférence à tout moment dans
> beauty2 heart-circle sports-fitness food-nutrition herbs-supplements pageview
Cliquez pour consulter notre déclaration d'accessibilité

Pourquoi la santé des os est essentielle à la lutte contre le vieillissement + Sept compléments clés

9,285 Vues

anchor-icon Table des matières dropdown-icon
anchor-icon Table des matières dropdown-icon

Pourquoi la santé des os est essentielle pour vieillir en bonne santé

La bonne santé des os est l’une des clés du vieillissement sain et de la longévité. À mesure que nous prenons de l’âge, notre risque de perte osseuse augmente. Si cette déperdition dépasse un certain seuil, les os sont alors considérés comme ostéoporotiques et l’individu souffre d’ostéoporose. Dans ce cas, l’ossature est devenue si faible que les fractures sont monnaie courante lors d’activités quotidiennes normales ou de traumatismes mineurs. Il peut notamment s’agir de fractures de la hanche, qui peuvent mettre la vie d’une personne en danger.

Selon les estimations, la prévalence de l’ostéoporose chez les adultes du monde entier est de 18,3 %. Près d’un individu sur cinq possède donc des os si faibles qu’ils sont prédisposés aux fractures. En 1990, on estime que 1,66 million de fractures de la hanche se sont produites dans le monde. D’ici 2050, on prévoit que 6,26 millions de fractures de la hanche auront lieu chaque année. Environ 90 % de ces fractures touchent des personnes de plus de 50 ans, la prépondérance de ces blessures résultant de chutes d’une hauteur normale. Par ailleurs, les femmes courent un risque bien plus élevé : environ le double de celui des hommes.

Quelle que soit la stratégie anti-âge, la santé des os ne doit en aucun cas être négligée. Par chance, diverses approches présentent des avantages potentiels pour soutenir la santé des os, des minéraux comme le calcium, le magnésium, le potassium et le zinc, aux vitamines D3 et K2. Outre les compléments alimentaires, des exercices de port de poids devraient également être intégrés à tout programme visant à améliorer la santé des os, afin d’augmenter la densité minérale osseuse.

Calcium et vitamine D

Quand on songe à la santé des os, on pense bien souvent au calcium, et pour cause. Le calcium et le phosphore sont les principaux minéraux qui composent entre 80 et 90 % de la partie solide et minéralisée du tissu osseux. La recommandation la plus courante, et de loin, pour préserver notre ossification est de consommer suffisamment de calcium.

Les recommandations en matière de vitamine D et de santé osseuse sont également très courantes. Cette dernière a un effet synergique avec le calcium, car elle régule son absorption au niveau du tube digestif, ce qui permet à l’organisme d’en disposer en plus grande quantité.

La controverse autour de l’efficacité du calcium et de la vitamine D dans la prévention de l’ostéoporose et les fractures a récemment fait surface. Cependant, les dernières méta-analyses continuent de suggérer que la consommation de calcium et de vitamine D réduit le risque de fracture de la hanche chez les personnes âgées. Cette supplémentation reste justifiée pour maintenir la santé osseuse, avec toutefois quelques précautions à prendre en ce qui concerne le calcium.

Si le calcium est reconnu pour protéger le capital osseux, certaines recherches ont établi des corrélations entre la supplémentation en calcium et les maladies cardiaques. Curieusement, le calcium provenant de l’alimentation ne semble avoir aucun effet, tandis que les compléments de calcium pourraient augmenter les risques de maladies cardiaques et d’infarctus. Toutefois, ces risques semblent atténués lorsque le minéral est associé à la vitamine D. Pour les personnes prenant des compléments de calcium, cette vitamine pourrait aider à prévenir une éventuelle hausse des risques de cardiopathies observée avec les compléments de calcium seuls.

Magnésium

Même si le calcium retient surtout l’attention lorsqu’il est question de santé osseuse, le magnésium ne doit pas pour autant être laissé de côté. Il est indispensable à de nombreuses fonctions de l’organisme, notamment l’activation de la vitamine D. En 2009, suffisamment de preuves étaient réunies pour que l’Alliance européenne de sécurité alimentaire établisse une relation de cause à effet entre la consommation de magnésium et le maintien de la santé des os.

Un faible taux de magnésium dans le sang a été corrélé à une incidence d’ostéoporose. En effet, 30 à 40 % des sujets atteints d’ostéoporose présentent un déficit du minéral lors des tests. La perte osseuse est plus fréquente chez les personnes dont l’apport alimentaire en magnésium est faible, avec un risque de fracture supérieur. Par ailleurs, une faible consommation de magnésium est relativement fréquente. C’est pourquoi il est préoccupant de constater que ce faible apport est également corrélé au diabète, aux maladies cardiaques, aux accidents vasculaires cérébraux et à d’autres maladies chroniques – et pas seulement à une mauvaise santé osseuse.

Quant à la supplémentation en magnésium et la santé des os, les études tendent à montrer des avantages significatifs. En général, il aide à préserver la densité minérale osseuse, diminue le risque de fracture et protège d’autres résultats potentiellement néfastes pour la santé.

Potassium

Un autre minéral souvent négligé est le potassium. Celui-ci est absolument crucial pour la santé. Alors que le calcium est le cinquième élément le plus abondant dans le corps humain, le potassium occupe la septième place. On le trouve principalement dans les cellules du corps sous forme d’ions chargés positivement qui assurent un gradient électrique pour de nombreuses fonctions cellulaires, notamment la signalisation des cellules nerveuses et le fonctionnement des neurones.

Un apport adéquat en potassium a été corrélé à une pression artérielle plus faible, ce qui réduit à son tour le risque de maladie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Les preuves d’un effet positif du potassium sur la santé des os se multiplient également. Quoique quelque peu controversées, ces données laissent entendre que les formes alcalines de potassium pourraient préserver la santé des os en réduisant la perte de calcium. Ces formes peuvent en effet servir à tamponner les acides à la place du calcium, ce qui permet de maintenir le niveau de calcium. Une méta-analyse a confirmé ces résultats, en indiquant que la supplémentation en potassium alcalin réduisait les niveaux d’acide et la perte de calcium.

Des études directes sur la supplémentation en potassium chez des personnes souffrant de perte osseuse ont également révélé des bienfaits. Ce minéral semble contribuer à empêcher une perte osseuse plus marquée en cas de supplémentation adéquate.

Zinc

Autre minéral quelque peu négligé en matière de santé osseuse, le zinc joue pourtant un rôle primordial. Il est impliqué dans la régulation de la croissance et du développement des os. Plusieurs composés du zinc jouent aussi un rôle dans la régulation à la hausse ou à la baisse de gènes dont on sait qu’ils participent au maintien d’une bonne ossature. En cas de carence importante en zinc pendant les stades de développement, les individus présentent souvent un nanisme qui peut disparaître rapidement grâce à une supplémentation en zinc.

Il est intéressant de noter que les femmes souffrant d’ostéoporose présentent un taux de zinc dans les os inférieur à celui de femmes présentant une densité osseuse normale. Des études cellulaires ont montré que ce minéral stimule les ostéoblastes, les cellules osseuses responsables de la formation de nouveau tissu osseux. Certaines données indiquent également que le zinc aide à éliminer les ostéoclastes, les cellules osseuses qui dégradent l’os, qui sont souvent hyperactives dans l’ostéoporose.

Vitamine K

Dans un premier temps, la vitamine K était identifiée comme un facteur crucial dans la coagulation normale du sang. Elle doit son nom au fait que le mot « coaguler » s’écrit avec un « k » en allemand. Ce n’est que récemment que d’autres effets de cette vitamine ont été mis en évidence, comme sa capacité à diriger le calcium vers les os en modulant le processus de minéralisation osseuse.

À l’instar du zinc, la vitamine K stimule la formation de tissu osseux par le biais des ostéoblastes tout en diminuant la dégradation osseuse due aux ostéoclastes. Détail intéressant, la quantité minimale de vitamine K nécessaire au maintien de la coagulation sanguine est nettement inférieure à celle nécessaire au soutien de la santé osseuse.

Un faible taux de vitamine K lors des tests est corrélé à un risque de fracture plus élevé. Inversement, un apport alimentaire important est associé à une diminution du risque de fracture osseuse.

Ce nutriment se présente sous plusieurs formes, et c’est la vitamine K2 qui présente le plus de bienfaits pour les os. La plus récente méta-analyse d’essais cliniques chez les femmes ménopausées a révélé que la vitamine K2 améliore la densité minérale osseuse et diminue le risque de fracture. Les chercheurs en ont conclu qu’elle accroît la solidité des os.

Silicium

Bien que souvent méconnu comme nutriment, le silicium est un minéral essentiel qui joue également un rôle important dans la santé des os. Ce sont d’abord des recherches menées sur des animaux dans les années 1970 et 1980 qui ont suggéré des effets notables. En effet, chez les poussins déficients en silicium, une quantité moindre de collagène était observée dans les os, tandis que les zones osseuses pathologiques présentaient également moins de calcifications.

Dans le corps, le silicium façonne le tissu conjonctif, avec les plus grandes proportions relevées dans les os, la peau, les cheveux, les artères et les ongles. Cet élément semble stimuler la production de tissu conjonctif et la production de tissu osseux par les ostéoblastes. Il peut en outre améliorer la minéralisation du calcium dans les os. Des études portant sur la supplémentation en silicium chez les animaux ont révélé une résistance accrue de leur ossature. D’autres travaux sur des rats qui comparaient des régimes alimentaires normaux et déficients en silicium ont révélé un taux de formation osseuse de 30 % supérieur en présence de silicium.

Chez l’homme, des études ont montré que la consommation de plus de 40 mg par jour de silicium dans l’alimentation est associée à une meilleure densité osseuse fémorale que les régimes contenant moins de 14 mg par jour. La plupart des études cliniques qui ont montré des avantages dans l’ostéoporose ont utilisé des formes injectables de silicium qui semblaient améliorer la densité osseuse. Les études portant sur l’administration orale ont souvent donné des résultats quelque peu mitigés. Cependant, ces études ont souvent utilisé de faibles niveaux de silicium, bien inférieurs à 40 mg par jour, ne fournissant probablement pas assez de silicium pour avoir un effet clinique.

Parmi les formes de silicium disponibles, la prêle des champs est réputée pour sa teneur élevée en acide orthosilicique. Une étude menée chez des femmes ménopausées a révélé qu’une supplémentation en extrait de prêle associée à du calcium pendant un an améliorait la densité osseuse des vertèbres d’environ 2,3 $%.

Conclusion

La santé osseuse est un aspect essentiel du maintien de la santé générale à mesure que nous vieillissons. En recourant à un traitement osseux « anti-âge » approprié, il est possible de préserver ou d’améliorer la densité minérale osseuse. Les minéraux, notamment le calcium, le magnésium, le potassium, le zinc et le silicium, semblent tous jouer un rôle majeur dans la santé et le métabolisme des os. Les vitamines D et K sont également indispensables à la santé osseuse à long terme. Moyennant un apport nutritif approprié, en particulier en association avec des exercices de port de poids, il apparaît vraisemblable de pouvoir diminuer les risques de fracture osseuse à mesure que les individus vieillissent, réduisant ainsi l’une des causes de décès prématuré.

Références :

  1. Carlisle EM. Silicon: a requirement in bone formation independent of vitamin D1. Calcif Tissue Int. 1981;33(1):27-34. doi:10.1007/BF02409409
  2. Clynes MA, Harvey NC, Curtis EM, Fuggle NR, Dennison EM, Cooper C. The epidemiology of osteoporosis. Br Med Bull. 2020;133(1):105-117. doi:10.1093/bmb/ldaa005
  3. Dhanwal DK, Dennison EM, Harvey NC, Cooper C. Epidemiology of hip fracture: worldwide geographic variation. Indian J Orthop. 2011;45(1):15-22. doi:10.4103/0019-5413.73656
  4. Eleni A, Panagiotis P. A systematic review and meta-analysis of vitamin D and calcium in preventing osteoporotic fractures. Clin Rheumatol. 2020;39(12):3571-3579. doi:10.1007/s10067-020-05122-3
  5. Erem S, Atfi A, Razzaque MS. Anabolic effects of vitamin D and magnesium in aging bone. J Steroid Biochem Mol Biol. 2019;193:105400. doi:10.1016/j.jsbmb.2019.105400
  6. Fusaro M, Cianciolo G, Brandi ML, et al. Vitamin K and osteoporosis. Nutrients. 2020;12(12):3625. Published 2020 Nov 25. doi:10.3390/nu12123625
  7. Granchi D, Caudarella R, Ripamonti C, et al. Potassium citrate supplementation decreases the biochemical markers of bone loss in a group of osteopenic women:  the results of a randomized, double-blind, placebo-controlled pilot study. Nutrients. 2018;10(9):1293. Published 2018 Sep 12. doi:10.3390/nu10091293
  8. Gregory NS, Kumar R, Stein EM, et al. Potassium citrate decreases bone resorption in postmenopausal women with osteopenia: a randomized, double-blind clinical trial. Endocr Pract. 2015;21(12):1380-1386. doi:10.4158/EP15738.OR
  9. Laird E, Ward M, McSorley E, Strain JJ, Wallace J. Vitamin D and bone health: potential mechanisms. Nutrients. 2010;2(7):693-724. doi:10.3390/nu2070693
  10. Lambert H, Frassetto L, Moore JB, et al. The effect of supplementation with alkaline potassium salts on bone metabolism: a meta-analysis. Osteoporos Int. 2015;26(4):1311-1318. doi:10.1007/s00198-014-3006-9
  11. Lewis JR, Radavelli-Bagatini S, Rejnmark L, et al. The effects of calcium supplementation on verified coronary heart disease hospitalization and death in postmenopausal women: a collaborative meta-analysis of randomized controlled trials. J Bone Miner Res. 2015;30(1):165-175. doi:10.1002/jbmr.2311
  12. Manoj P, Derwin R, George S. What is the impact of daily oral supplementation of vitamin D3 (cholecalciferol) plus calcium on the incidence of hip fracture in older people? A systematic review and meta-analysis [published online 2022 Jul 17]. Int J Older People Nurs. 2022;e12492. doi:10.1111/opn.12492
  13. March L, Chen W, Simpson JM, et al. Premature mortality due to fractures in a population-based prospective cohort study of 238,673 older women and men. Presented at: 2015 ACR/ARHP Annual Meeting. November 6-11, 2015; San Francisco, California. Abstract 3173.
  14. Price CT, Koval KJ, Langford JR. Silicon: a review of its potential role in the prevention and treatment of postmenopausal osteoporosis. Int J Endocrinol. 2013;2013:316783. doi:10.1155/2013/316783
  15. Rondanelli M, Faliva MA, Tartara A, et al. An update on magnesium and bone health. Biometals. 2021;34(4):715-736. doi:10.1007/s10534-021-00305-0
  16. Roohani N, Hurrell R, Kelishadi R, Schulin R. Zinc and its importance for human health: an integrative review. J Res Med Sci. 2013;18(2):144-157.
  17. Salari N, Ghasemi H, Mohammadi L, et al. The global prevalence of osteoporosis in the world: a comprehensive systematic review and meta-analysis. J Orthop Surg Res. 2021;16(1):609. Published 2021 Oct 17. doi:10.1186/s13018-021-02772-0
  18. Shanb AA, Youssef EF. The impact of adding weight-bearing exercise versus nonweight bearing programs to the medical treatment of elderly patients with osteoporosis. J Family Community Med. 2014;21(3):176-181. doi:10.4103/2230-8229.142972
  19. Weaver CM. Potassium and health. Adv Nutr. 2013;4(3):368S-77S [published 2013 May 1]. doi:10.3945/an.112.003533
  20. Yamaguchi M. Nutritional zinc plays a pivotal role in bone health and osteoporosis prevention. Edoruim J Nutri Diet. 2015;1:1-8.
  21. Yamaguchi M. Role of nutritional zinc in the prevention of osteoporosis. Mol Cell Biochem. 2010;338(1-2):241-254. doi:10.1007/s11010-009-0358-0
  22. Yang C, Shi X, Xia H, et al. The Evidence and controversy between dietary calcium intake and calcium supplementation and the risk of cardiovascular disease: a systematic review and meta-analysis of cohort studies and randomized controlled trials. J Am Coll Nutr. 2020;39(4):352-370. doi:10.1080/07315724.2019.1649219

​CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ:Ce CENTRE DU BIEN-ÊTRE n'a pas pour but de fournir un diagnostic...​ En savoir plus